Entreprendre en Guadeloupe aprà¨s avoir vécu 16 ans en dehors de l'archipel...pas si simple ! C'est ce qu'a fait Agnà¨s CROCHEMAR-GALOU, docteure en pharmacie. Originaire du Moule, elle a étudié et travailléà Paris mais a aussi séjournéà Hong-Kong, auxà‰tats-Unis et au Brésil. Animée d'une véritable mission de vie, c'est en 2017 qu'Agnà¨s créée son entreprise : laboratoire Natiyé. Le but : développer des soins pour soulager les douleurs articulaires, musculaires et tendineuses (problématiques qu'elle connaît bien en tant qu'ancienne sportive de haut niveau) ! En 2021, son projet prend une autre tournure : le retour au pays en Guadeloupe et la valorisation des plantes antillaises. Agnà¨s évoque son aventure dans notre Caribexpat Live spécial "Retour au pays en Guadeloupe : les clés pour créer son entreprise". Elle explique également l'aide précieuse que représente l'association Réseau Entreprendre Guadeloupe dans son parcours pour entreprendre en Guadeloupe.
Comment s'est passé ton retour au pays en Guadeloupe ?
Se lancer dans l'aventure de l'entrepreneuriat
C'est mon projet qui m'a fait revenir en Guadeloupe. Je n'étais pas du tout dans une démarche de : €œ Je veux rentrer€. Je remets les choses dans leur contexte. J'ai passé 16 ans de vieà Paris aprà¨s mes études, j'ai aussi eu plusieurs expériences professionnelles. J'avais surtout un rythme de vie assez intense mais qui me plaisait donc j'étais plutôt contente de vivreà Paris. Puis j'ai décidé de lancer mon entreprise et créer ma structure en 2017 avec l'ambition de créer une gamme de soins sportifs 100% naturelle et responsable. Une fois queàça a été fait, j'ai eu des hauts, des bas, des coups durs mais c'est le jeu de l'entrepreneuriat. En 2021, je me suis posé la question d'arrêter parce que c'était difficile. J'avais beaucoup investi personnellement de mes économies. J'ai toujours travailléà côté en tant que pharmacienne donc je mettais beaucoup d'argent dans ma boîte pour qu'elle puisse se maintenirà flot. Je me suis dit : €œJ'arriveà unge oùj'ai envie d'autre chose que juste mettre de l'argent dans ma boîte et pas forcément en retirer des choses€.
Un appelà projet : pourquoi pas entreprendre en Guadeloupe ?
J'ai postuléà un appelà projet basé sur le monde de la biodiversité en Outre-mer. Je me suis dit : €œÇà a ne me coà»te rien d'essayer !€. C'est grceà ce premier appelà projet, quand j'ai été lauréate, que je me suis dit : €œIl faut quand même creuser parce queàça veut dire qu'il y a des chosesà faire et qu'en Outre-mer en tout cas, il y a il y a des dispositifs qui permettent d'accompagner des projets de recherche et de développement et d'entreprise !€. C'était le premier pas vers le cheminement de retour au pays en Guadeloupe.
Un contexte particulier
J'ai passé le COVID en Guadeloupe. Ce n'était pas prévu. J'étais en vacances 3 jours avant le confinement. J'ai dà» rester un peu plus longtemps. C'était une expérience trà¨s particulià¨re parce que j'ai travaillé en tant que professionnelle de santéà la pharmacie. Il y avait beaucoup de travail. C'était une période épuisante. On ne s'attendait pasà ce qui nous arrivait.Çà a m'a quand même donné les moyens de réfléchir sur mon entreprise, de remettre toutà plat et de me dire : €œJ'ai envie de continuerà développer mon entreprise€. C'est là oùj'ai pris cette décision de continuer.
Est-ce que tu peux nous expliquer en quoi consiste l'activité de ton entreprise Natiyé ?
L'origine des produits Natiyé
Les produits que j'ai créés s'appellent les soins Natiyé. Natiyé,àça veut dire Nature, Antilles et Papiyé. C'était le surnom que je donnaisà mon grand-pà¨re doncàça a vraiment une valeur et une identité fortes pour moi. J'ai décidé de créer une gamme courte de soins pour accompagner toutes les tensions musculaires articulaires et tendineuses, que l'on soit sportif ou non. La premià¨re gamme était axée sport parce queàça vient d'une problématique personnelle. Ayant pratiqué le volley-ball jusqu'au niveauà‰lite qui est l'équivalent de la Pro Bà Paris notamment au Stade Franàçais, ce sont des moments oùon a beaucoup de tensions parce qu'on doitêtre tout le temps performant. On doit beaucoup solliciter ses articulations, ses tendons, ses muscles€¦ Du coup, on doit trouver des choses et des méthodes pour pouvoir rester en forme. Parce que si on n'est pas en forme, tout simplement, on n'est pas sur le terrain.
L'essence de Natiyé
J'ai cherché beaucoup de choses en pharmacie.à‰tant pharmacienne d'officine, j'ai été voir tout ce qui se faisait mais j'avais quand même la problématique de chercher des solutions plus naturelles, transparentes et éco-responsables. Je trouvais qu'il y avait toujours quelque chose qui manquait dans ces solutions là . Il y avait des odeurs trà¨s fortes ou alors des produits assez agressifs pour la peau ou encore des étiquettes qu'on ne comprend pas et qui n'étaient pas trà¨s lisibles. Même moi qui viens de l'univers de la santé et de la chimie, je ne comprenais pas tout. Je me suis dit que le consommateur qui ne vient pas de cet univers-là doitêtre encore plus perdu que moi. C'est commeàça que je me suis dit qu'il y avait quelque choseà faire dans ce milieu. Aussi, plus de 90% des gens ont ou auront des douleurs articulaires dans leur vie.Çà a ne touche pas uniquement le sportif. Il y a un vrai travail de prévention et de soinsà faire au quotidien, notamment avec des outils comme ceux que je propose.
La mise en lumià¨re de la médecine traditionnelle
L'idée, c'est de créer un site internet pour pouvoir vendre ces produits et apporter des outils qui n'existent pas au travers de notre médecine traditionnelle antillaise. Le but, c'était aussi de mettre en lumià¨re la médecine traditionnelle qui est efficace mais peu accessible en dehors du marché via des soins innovants. Nous avons une formule qui est épurée et vraiment 100% transparente et éco-responsable. Nos actifs sont sourcés et naturels avec une logique de production qui est peu impactante pour l'environnement. Il y avait toute cette dynamique que j'ai voulu mettre en Å“uvre dans les produits que j'ai créés.
Y a-t-il une possibilité de faire des partenariats avec des distributeurs se trouvant en Martinique ou en Guyane pour les produits Natiyé ?
Oui, absolument ! N'hésitez pasà me contacter !
Est-ce que ce n'était pas plus difficile d'entreprendre en Guadeloupe plutôt que de postulerà un emploi ? On imagine que pour les professionnels de santé, c'est peut-être moins compliqué de trouver un emploi en Guadeloupe que pour d'autres secteurs d'activité ?
Continuer son métier
J'adore mon métier. J'aime beaucoup ce que je fais en tant que pharmacienne d'officine. Il y a un vrai contact avec le patient. On peut vraiment lui apporter des solutions. Les patients viennent avec un besoin clair et identifié dans une démarche de conseil. C'est quelque chose qui est important pour moi puisqu'à l'époque, j'avais hésitéà faire une thà¨se de recherche, un PHD etc. Je me suis rendue compte qu'enfermée dans un laboratoire, je n'étais pasà ma place. J'avais besoin de ce lien et de ce contact patient. J'ai continuéà travailler parce que je me suis dit queàça maintient ce lien que j'ai avec le patient. Par contre, là oùil y a une transition, c'est que je suis passée de 45 heures avec heures supplémentairesà un mi-temps parce que j'ai choisi de me dire que je ne veux plus que mon métier soit juste alimentaire. Je voulais faire de la pharmacie comme j'avais envie d'en faire et apporter des outilsà mes patients. Je voulais que mon projet puisse me permettre de profiter et de vivre normalement.
Entreprendre en Guadeloupe petità petit
En rentrant en Guadeloupe, on allait dans une démarche de valorisation. Cette démarche a été trà¨s bien accueillie.Çà a fait aussi partie des sujets qu'on pourrait aborder éventuellement avec Madame CHARLES-HELENE, directrice de Réseau Entreprendre Guadeloupe qui m'a aussi beaucoup accompagnée dans cette décision. Au final, je rentrais régulià¨rement en Guadeloupe.Çà a faisait deux trois ans que je rentrais plutôt deuxà trois fois par an pour de courts séjours. à€ chaque fois que je rentrais et que je parlais de mon projet, il était plutôt bien accueilli. J'étaisà chaque fois agréablement surprise. L'avantage de Paris c'est qu'on a un écosystà¨me startup - entrepreneuriat trà¨s dynamique. On trouve des incubateursà chaque coin de rue etc. L'inconvénient c'est que pour aller chercher des fonds, c'est trà¨s compliqué parce qu'il y a énormément de projets qui sont aussi intéressants et valorisants les uns que les autres. Ma problématique, c'était que je mettais en avant des plantes et des solutions dans l'Hexagone. J'avais aussi moins de force et de poids par rapportà une solution qui était déjà plus connue. Mon plan de retour a été beaucoup mieux accueilli par des instances locales qui voyaient vraiment l'intérêt et la dimension du projet. C'est vraiment grceà àça que j'ai pu déjà obtenir des fonds, me développer etêtre accompagnée avec un réel soutienà la fois moral et dans la démarche.
Tu as pu bénéficier de l'accompagnement du Réseau Entreprendre Guadeloupe mêmeà distance ?
Oui, toutà fait. J'ai commencé, j'étaisà Paris. On a fait des vidéos et des lives. On s'est appelé, on a échangé par e-mail€¦ Ce n'était pas toujours évident mais c'est vrai que je peux dire haut et fort que le Réseau Entreprendre Guadeloupe m'a vraiment aidéà structurer mon projet dans sa globalité. Parce qu'entre le premier draft de projet que j'ai déposé et ce qui est vraiment passé en comité, on a remanié, remché, cherché des solutions, retravaill逦 Je suis fià¨re aujourd'hui parce que j'ai réussià faire dans mon modà¨le un combiné de mes deux affects : la pharmacie et l'entrepreneuriat.Çà a donne beaucoup plus de force au projet et c'est pouràça qu'on arriveà puiser dans l'essence de ce qu'on veut faire. Ce n'est pas toujours évident au début. Quand on est entrepreneur, on a sa vision, on a vraiment le nez dans son projet. Donc c'est aussi avoir un regard extérieur, avisé et expert. J'ai été trà¨s agréablement surprise de voir la force de l'accompagnement. J'ai trouvé que c'était plus convivial qu'à Paris.
Quelle est la principale difficulté que tu as rencontréà ton retour concernant le début de ton projet d'entreprendre en Guadeloupe ?
Je suis arrivée le 25 aoà»t 2022 en Guadeloupe. C'est assez frais pour l'instant. Je suis dans beaucoup de mises en place, dans les travaux, le recrutement de l'équipe, les entrepreneurs etc. C'est principalementàça qui m'occupe au delà de boucler mes financements bancaires, par exemple.Çà a prend énormément de temps. Je dirais que la difficulté, c'est le temps. On a l'impression que c'est censé aller vite maisàça ne va pas aussi vite que ce qu'on pourrait espérer. Je pense que c'est surtoutàça la principale difficulté de mon retour en Guadeloupe : les délais que j'avais sur plusieurs sujets. Pas juste juste la banque, les administrations etc... mais c'est un combiné de toutàça qui fait que parfois on a l'impression qu'on n'avance pas du tout.
Qu'est-ce que tu aurais envie de direà ceux qui hésitentà rentrer pour entreprendre en Guadeloupe mais qui n'osent pas se lancer finalement ?
Ne pas s'isoler
Je pense qu'il y a vraiment un besoin de ne pas rester seul. Ces questions que vous vous posez, d'autres se les posent aussi. Quand j'ai compris que pour mon projet il y avait un besoin de rentrer en Guadeloupe, j'ai commencéà me rapprocher de l'écosystà¨me guadeloupéen de startups. J'ai fait beaucoup de veille sur LinkedIn, de publications... J'ai assisté justementà des lives comme celui-ci qui permettent de donner des idées, de partager du réseau et de rencontrer des personnes qui ont déjà fait le chemin avant vous et surtout, de se rendre compte que vous n'êtes pas seul.
Le tissu entrepreneurial guadeloupéen est riche
Il y a beaucoup d'entrepreneurs en Guadeloupe. Le tissu entrepreneurial est trà¨s riche. Même si c'est un territoire qui est limité, il y a plein de structures qui proposent des accompagnements. Donc je dirais que quandàça commenceà mà»rir dans la tête, il faut le voir comme un vrai plan d'action, un vrai projet avec des étapes. C'est commeàça que je l'ai conàçu et construit. Ensuite, j'ai fixé une date oùje me suis dit : €œVoilà , au 25 aoà»t 2022, je suis en Guadeloupe€.Çà a a été chose faite.
Selon toi, il faut aussi bien savoir pourquoi on veut entreprendre en Guadeloupe ?
Entreprendre, c'est une mission de vie
Pour moi, entreprendre doitêtre une mission brà»lante.Çà a doit vraimentêtre quelque chose qui vient des tripes et du cÅ“ur, qui anime et qui, si vous ne le faites pas, vous fait sentir que vous perdez quelque chose. C'est presque physique, parce que quand les coups durs, les problà¨mes et les petits pépins de la vie vous tombent dessus, il ne faut pas se décourager.
Avoir la bonne démarche
Il ne faut pas se dire : €œC'est trop dur€ ou €œJe ne suis pas assez forte pour surmonteràça€. Il y a une grosse mode de l'entrepreneuriat que je ne soutiens pas forcément parce qu'on dit : €œOui, tout le monde peut entreprendre en Guadeloupe, rentrer etc.€. Je ne suis pas forcément d'accord avecàça parce que je pense qu'il faut vraiment une bonne raison d'entreprendre. Il y a des écoles d'entreprenariat. Beaucoup de gens qui se retrouvent dans ces écoles-là se disent : €œJ'aimerais bien entreprendre mais je ne sais pas dans quoi€. En fait, je trouve que quand on est dans cette démarche là , on n'est pas toujours au bon endroit.
Se souvenir de la raison pour laquelle on fait les choses
Au bout de trois ans,àça devient dur, les fonds commencentà être limités€¦ Qu'est-ce qu'on fait ? Sauf si on a cette mission brà»lante. C'était aussi un problà¨me personnel que je voulais résoudre parce que j'ai des tensions au niveau articulaire depuis l'ge de 18 ans. Je me suis dit que pour toutes ces personnes qui souffrent de douleurs chroniques, qui ont des problà¨mes articulaires et des tensions musculaires, qui ont besoin de bouger, d'avoir une meilleure qualité de vie€¦ Je me dois de continuer. C'est devenu une vraie mission en fait, pas juste parce que c'està la mode d'entreprendre.Çà a m'implique beaucoup : personnellement, financià¨rement, familialement, professionnellement€¦ Je ne peux pas entreprendre en Guadeloupe siàça n'a pas de sens pour moi.
Comment trouver les fonds et les personnesà qui déléguer pour entreprendre en Guadeloupe ?
Comprendre ce que l'on fait
àŠtre entrepreneure, c'estêtre multitche et savoir s'adapter. Donc déjà , avant de penser forcément toujoursà déléguer, il faut surtout comprendre. Je ne dis pas qu'il fautêtre expert. Je n'ai pas la prétention de dire que je suis experte en site web, ni en digital ou en marketing. Néanmoins, mon projet m'a forcéeà avoir un autre regard,à me former aussi. Je me suis formée sur ces aspects de digital et de marketing parce que je viens du monde de la santé et de la chimie. Ce n'est pas quelque chose que j'avais dans mon parcours.
Chercher des solutions
Ma finalité, c'était d'ouvrir mon site web. Du coup, il fallait que j'arriveà cette action. Pour autant, je n'avais pas non plus des fonds illimités. Donc je n'ai pas regardé toutes les agences digitales pour faire un site web qui cartonne mais par contre, j'ai essayé de trouver des alternatives et des solutions. Mon premier site web, par exemple, je l'ai fait avec une partenaire qui se lanàçait dans le métier.
Comment recruter en Guadeloupe en tant que petite structure ?
L'alternative des stages et de l'alternance
J'ai commencé par des stages de deux mois parce qu'ils sont non rémunérés.Çà a peutêtre une bonne mission au début pour confier l'actualisation d'un site internet ou la gestion d'un réseau social et commencerà développer sa communauté. Ensuite, j'ai eu la chance d'avoir un premier collaborateur en alternance en 2020-2021. Je ne me rendais pas trop compte de la chance que j'avais d'avoir eu ce premier collaborateur. J'ai eu l'occasion d'en avoir d'autres. Ce n'était pas forcément toujours le même effort donc je me rends compte que recruter, c'est vraiment trà¨s important. Recruter demande aussi de découvrir d'autres facettes,à savoirêtre manager. C'est quelque chose que l'on n'apprend pas forcémentà l'école ni dans les livres et qui nécessite vraiment de la gestion humaine.
L'état d'esprit de la collaboration
On a unêtre humain en face qui a des sentiments, un parcours, des ambitions, des attentes qui ne sont peut-être pas forcément toujours en phase avec nous et notre idée du projet. Il faut savoir aussi partager parce que quand on commence dans l'entrepreneuriat, on est seul avec nos idées, nos projets et dans notre manià¨re de fonctionner. Tout fonctionne dans notre tête et il n'y a qu'à nous qu'on doit rendre des comptes. Par contre, quand on a quelqu'un,àça nécessite d'être présent pour lui, d'être là pour lui expliquer, le former, transmettre aussi nos idées, queàça soit verbalisé et structuré. Peut-être que c'est clair dans notre tête mais l'exprimer, c'est autre chose. L'alternance est un bon levier parce queàça permet d'avoir quelqu'un sur une période assez longue sans forcément plus de charges. C'est du financement sur le long terme.
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Quelles sont les meilleures pratiques quand on décide d'entreprendre en Guadeloupe ?
Avoir un plan
Pour moi, entreprendre en Guadeloupe, c'est déjà avoir un plan. Les prévisionnels, les business plans etc., même si on ne sait pas les faire au début, on peut se faire accompagner et demander de l'aide. C'est ce que j'ai fait. Je n'étais pas du tout au fait de ce qu'il fallait faire mais je me suis entourée pour pouvoir en faire. En me disant juste €œje veux créer une gamme€, je n'y serai pas arrivé. Il faut se dire : €œPar quelle étape je peux passer pour arriverà cette finalité ?€.
Se faire accompagner
La dernià¨re étape c'est ne pas rester seul etêtre accompagné. Ce n'est que quand j'ai commencéà parler de mon projet, quand j'ai osé dire : €œCoucou j'aimerais faire des soins pour les sportifsà base de plantes des Antilles€ que j'ai eu des portes qui se sont ouvertes. Bien-sà»r, il y a eu des portes qui ne se sont pas ouvertes mais c'est le jeu. On ne peut pas dire que l'entrepreneuriat, c'est tout beau tout rose. C'est loin d'être le cas mais quand on aàça en soi et qu'on a vraiment une mission brà»lante,àça ne peut que marcher. On sait que si la porte ne s'est pas ouverte, on va aller chercher et ouvrir la prochaine.
Tu disais aussi que c'est bien de faire des erreurs.
Oui, toutà fait.Çà a permet d'apprendre et de savoir ce qu'il ne faut pas faire. Souvent, nous sommes tellement vaccinés aprà¨s les erreurs que nous faisons que nous n'allons plus les refaire. C'est une bonne leàçon. Même si on vous dit qu'un accompagnement n'est pas possible, il faut comprendre pourquoi, retravailler votre projet et retourner voir.
Et vous ? Prêt.e.s.à sauter le pas et entreprendre en Guadeloupe comme solution pour (re) venir y vivre ? Partagez votre avis en commentaire !
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Zoom sur l'association Réseau Entreprendre Guadeloupe, l'association qui aide Agnà¨sà entreprendre en Guadeloupe
La CCIG (Chambre de Commerce et de l'Industrie desàŽles de Guadeloupe), mentionnée par Line, directrice de Réseau Entreprendre Guadeloupe Crédit photo
Photo de couverture : Instagram @anaisscolors | Source : Facebook - Laboratoire Natiyé Rédaction : Candice Hill œ¨
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