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Faire réussir la femme entrepreneure en Guadeloupe : rencontre avec les Premià¨res de Guadeloupe

Accompagner la réussite de la femme entrepreneure en Guadeloupe, voici la mission des Premià¨res de Guadeloupe.  En réponse aux barrià¨res qui se dressent sur leur parcours d'entrepreneuriat, l'incubateur des Premià¨res de Guadeloupe permet aux femmes guadeloupéennes de concrétiser leurs ambitions. De l'émergence d'une idéeà  la création d'entreprise, l'accompagnement est fait sur mesure. Dans le Caribexpat Live spécial "Retour au pays : rentrer pourêtre entrepreneure en Guadeloupe", Annick SOLVAR -DESIRà‰E, la Présidente explique comment l'incubateur des Premià¨res de Guadeloupe continue de faire naître des success stories ! 

Caribexpat vous aide égalementà  tout planifier pour votre déménagement vers les Antilles franàçaises, la France hexagonale ouà  l€™international grceà  nos experts qui vous accompagnent sur place !

Annick, peux-tu nous parler de ton parcours ?

Je suis une femme engagée. J'ai un parcours dans l€™à‰ducation nationale, secteur que je viens de quitter. J€™ai fini ma carrià¨re en tant que proviseur du Lycée Carnot en Guadeloupe et j'ai toujours milité dans les associations. Mon association la plus importante a été le club Soroptimist du Moule qui adhéraità  l€™ONG Soroptimist International, qui a comme mission la défense du leadership et de l'autonomisation des femmes. C€™est cela qui m'a amenée aujourd'huià être la présidente des Premià¨res de Guadeloupe qui est un incubateur qui accompagne les femmes dans la création d€™entreprise.

Quelles sont les difficultés rencontrées par une entrepreneure en Guadeloupe par rapportà  un entrepreneur ? 

Je partage les propos d' Axelle, entrepreneure en Guadeloupe : il faut oser. Souvent, les femmes ont des idées, des propositions, mais elles n'osent pas parce qu'il y a des freins, le frein familial au premier rang. On se dit que l'on n'est pas prête. On a des enfants, on doit s€™occuper de sa famille et on n'ose pas.Çà a va demander beaucoup d'engagement et on n'ose pas tenter.
Et puis il y a aussi le côté sexiste : est-ce-que vous avez la carrure ? Est-ce que vous vous en sentez capable ? Vous n€™avez pas un hommeà  côté de vous ? C€™est un parcours du combattant quelques fois pour pouvoir organiser et monter une entreprise.  Souvent, les femmes nous disent : €œIl y a tellement d'informations ! On ne sait pas vers qui se tourner !€. C€™est la tche des Premià¨res de Guadeloupe : les guider et les amenerà  concrétiser leurs ambitions entrepreneuriales.

Pourquoi avoir créé Les Premià¨res de Guadeloupe, l'incubateur de la femme entrepreneure en Guadeloupe ?

Les Premià¨res de Guadeloupe a été créée en 2018. C'était la volonté d'une femme, Véronique Bocage, qui avait découvert le réseau Les Premià¨res de l'époque et qui voulait installer cette structure sur le territoire. Pour diverses raisons, elle n'a pas pu vraiment développer la structure. J'ai été appelée par la présidente des Premià¨res de Guyane qui était installée depuis longtemps, me demandant de faire évoluer son association. Quand on voit l'étude de l'Insee, on se rend compte qu'il y a peu de femmes qui osent se lancer dans l'entreprenariat en Guadeloupe. Sur le marché de l'emploi, les femmes sont sous-payées. Il y a beaucoup plus de femmes au chômage. Le nombre de femmes dans l€™entrepreneuriat a vraiment augmenté, mais c'était l'idée de départ de la création de cet incubateur. Il faut savoir que nous faisons partie d'une fédération nationale qui nous a vraiment accompagné. Aujourd'hui d'ailleurs, les Premià¨res s'étendent aussi bien en Guadeloupe, en Martinique, en Guyane et bientôtà  Saint-Martin.

Comment Les Premià¨res de Guadeloupe aide la future femme entrepreneure en Guadeloupe ?


L'émergence du projet

Les Premià¨res de Guadeloupe accompagne de l'idéeà  la création d'entreprise. Nous sommes actuellement 67 membres, dont 54 femmes accompagnées. Nous faisons deux promotions dans l'année. Dans la phase d€™émergence du projet, on va venir tester son idée via ce que l'on appelle un €œstart€. Faceà  des pairs, on va confronter son projet, découvrir les attendus de l'entrepreneuriat, et voir si on a le profil de l'entrepreneur. Ce start dure 48 heures. Ensuite, on doit pitcher son projet. Le jury va donc sélectionner en fonction de la motivation de la personne et de l'état d'avancement de ce projet.Çà a ne veut pas dire que c'est perdu si on a un projet qui n€™est pas toutà  fait fini ! No tre accompagnement sur cette partie d€™émergence oùvous allez construire votre business model et votre business plan va durer au maximum 6 mois. Il faut qu'au bout de ces 6 mois vous ayez créé votre entreprise, qu€™elle soit immatriculée.

La phase d'incubation

On va accompagner l€™entreprise jusqu€™à  cinq ans pour sa structuration, sa recherche de financement et son quotidien.à€  chaque étape de cet accompagnement, nous avons des commissions de validation. Nous allons valider le business model, et le business plan. Ensuite, on va vous accompagner dans les appelsà  projets et sur les différentes phases de votre entreprise.  Les porteuses de projet accà¨dent aussià  certains concours, comme le concours Be a Boss. L'accompagnement est collectif, mais aussi individuel. Ce sont des experts qui vont faire du mentorat pour permettreà  ces femmes de franchir les différentes étapes, développer leur présence sur internet, leur plan marketing, etc€¦ Il y a du coaching en permanence. On a des psychologues du travail, des coachs professionnels, des experts comptables, des experts juridiques...

Si l'on veut devenir entrepreneure en Guadeloupe, comment intégrer Les Premià¨res de Guadeloupe ?

Nous avons un vaste réseau. Depuis notre création en 2018, nous avons 14 entreprises déjà  en place qui sont là  pour aider les autres qui arrivent.  Le dernier samedi du mois, nous avons €œles matinales€ sur des thà¨mes différents.Çà a permet aussi de réseauter et de pouvoir se donner de bons conseils et des bons plans. Notre structure est financée en priorité par le FSE (Fonds Social Européen). Mais n otre structure a vraiment pris son envol grceà  la subvention de la Direction Régionale aux Droits des Femmes qui nous a accordé sa confiance pour un partenariat sur trois ans qui a été renouvelé. Cela nous a permis de faire nos premià¨res formations avec ces femmes. Ensuite, toutes celles qui sont bénéficiaires du RSA ou qui sont demandeuses d'emploi ne payent que leur adhésionà  l'association qui est de 100 euros par an. Si on est salariée, pour la totalité du parcours on doit payer 930 euros. Mais ils ne sont pas demandés d€™un coup. Nous avons des experts, associés membres de l'association, et entreprises qui adhà¨rent pour l€™année pour 300 euros. Les porteuses de projet qui utilisent l€™incubateur vont aussi adhérer pour une somme de 300 euros pour l'année. Pour participer au start, l'année 2022, nous demandons un financement de 120 euros pour les deux jours. Nous avons aussi un projet avec  BPI France pour accompagner 30 femmes originaires de quartiers prioritairesà  la création ouà  la reprise d€™entreprise. Nous les invitonsà  venir aux Premià¨res de Guadeloupe pour un accompagnement totalement gratuit.    

Et vous ? Prêt·e·sà  vous lancer dans l'aventure de l'entrepreneuriat pour votre retour au pays en Guadeloupe ?

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Revoir le Caribexpat Live Spécial "Retour au pays : rentrer pourêtre entrepreneure en Guadeloupe" https://www.youtube.com/watch?v=TeFUJNiz-Wo&t=540s Plus d'infos sur les intervenantes de ce Caribexpat Live :

  1. Les Premià¨res de Guadeloupe, l'incubateur présidé par Annick

  2. Le club Soroptimist du Moule

  3. L€™ONG Soroptimist International

  4. Le concours Be a Boss Crédit photo :

  5. Photo de couverture : Facebook | Les Premià¨res de Guadeloupe Rédaction : Candice Hill œ¨

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