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Portrait | Lucile, guadeloupéenneà  Montréal

CANADA | Guadeloupéenneà  Montréal de 40 ans, Lucile est entrepreneure dans l€™art culinaire mais aussià  la recherche d€™un emploi dans la gestion de projet. Elle est co-fondatrice du Bec desàŽles, une bonne adresse de traiteur antillaisà  Montréalà  avoir surtoutà  l€™approche des fêtes ! Elle a accordé une interviewà  Caribexpat. Vous aussi, géolocalisez-vous et rejoignez la communauté Caribexpat dans le monde ! Caribexpat vous aideà  tout planifier pour trouver un emploi et immigrer au Canada grceà  nos experts qui vous accompagnent sur place !

Peux-tu nous résumer ton parcours aprà¨s ton départ de Guadeloupe ?

J'ai quitté la Guadeloupeà  l€™ge de 17 ans pour poursuivre mes études en sciences humaines en Martinique. Ensuite, je suis partieà  Rennes puisà  Paris pour continuer en maîtrise. J€™ai eu l€™occasion de travailler dans divers secteurs d€™activité : 4 ans en tant que technicienne de bureau de projet dans l€™administration, 2 ans dans une banque en tant que conseillà¨re clientà¨le et 7 ans dans les télécommunications. Je suis arrivée au Canada en 2009. Je suis l€™un des associés du Bec desàŽles, un traiteur exotiqueà  Montréal. En parallà¨le, je recherche un poste d€™assistante ou coordinatrice de gestion de projet. J€™envisage aussi de suivre un cours dans ce même domaineà  partir du mois de décembre.

Qu€™est-ce-qui t€™a pousséà  lancer une activité de traiteur créoleà  Montréal ?

Nous avons lancé cette entreprise familiale afin de faire découvrir l€™art culinaire de la Caraà¯be franàçaise aux Canadiens. Le Bec desàŽles existe depuis 2 ans. Nous sommes une petite équipe de 3 personnes : mon mari Olivier, ma soeur Cécile et moi-même. Nous avons notamment eu l€™occasion de valoriser la cuisine des antilles franàçaises lors de la Fête de Beauport au Québec en 2015 ainsi qu€™à  l€™exposition photo Visages d'Outremers dans le cadre du mois du créole en octobre 2016.

Quelles sont les principales différences culturelles montréalaises auxquelles tu as dà» t€™adapter ?

Pour une guadeloupéenneà  Montréal, il faut dire que l€™immensité de la ville ainsi que les opportunités qu€™elle offre marquent vraiment. Ensuite, il faut s€™adapterà  la vie ici : laisser derrià¨re nous notre faàçon de voir les choses, faire preuve d'ouverture d'esprit, réseauter ou encore faire la queue pour prendre le bus. L€™autre différence majeure est que la société québécoise est profondément féministe. Enfin il faut accepter le fait qu€™il existe un franàçais du Québec officiellement revendiqué avec des expressions bien distinctes. Par exemple ici on dit €œune job€ pour dire un job ou un travail !

Si tu pouvais amener un peu de ta culture guadeloupéenneà  Montréal, qu€™est-ce-que tu emporterais dans tes valises ?

€¨Si je pouvais, je ramà¨nerai ce qui me manque le plus : la mer, le soleil, l€™odeur de la canne brà»lée et ma famille bien sà»r ! Si je le pouvais également, j€™aurai rapporté l€™ouverture d€™esprit, la conscience citoyenne et la discipline des Montréalais en Guadeloupe ! Dans tous les cas, monîle est plutôt synonyme de vacances. Je poursuis ma vie de guadeloupéenneà  Montréal car j€™ai encore beaucoup de chosesà  faire ici !Plus d€™infos :  €¢    Se géolocaliser et retrouver d€™autres guyanais et antillaisà  Montréal, €¢    Retrouver d€™autres portraits au Canada : Ania, Giany, €¨Stéphane, Chantal €¢    Retrouver d€™autres portraits en Amérique du nord : Los Angeles, Atlanta, Miami, Chicago Crédits photos : Lucile, Le Bec des Iles, Rédaction : Doris Nol pour Caribexpat.com

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