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Portrait | Michaà«l de la Martiniqueà  Londres (1/3)

Face aux difficultés du marché du travail dans le domaine privé, les différents concours proposés dans le secteur public peuvent représenter une bonne opportunité pour les jeunes professionnels. Mickaà«l, 26 ans, vous raconte son aventure. Aprà¨s avoir été assistant de Franàçaisà  Londres, il est aujourd€™hui professeur d€™Anglais en France hexagonale.

Peux-tu nous parler de toi et de ton parcours ?

Aprà¨s mon BAC, j€™ai étudié l€™anglaisà  la faculté de lettre de l€™UAG*. Arrivé en 3à¨me année de licence je me suis rendu compte que je n€™aimais pas forcément les options que j€™avais sélectionnées. J€™ai donc choisi de faire une mention complémentaire en lettres modernes. J€™ai donc une licence d€™Anglais mention lettres modernes, et aujourd€™hui je suis professeur d€™Anglais en région parisienne.

Aujourd€™hui, comment gà¨res-tu ton travail et ta passion, l€™athlétisme ?

Cela fait 17 ans que je fais de l€™athlétisme, j€™ai commencéà  l€™ge de 9 ans dans la catégorie des poussins. Aujourd€™hui je suis dans la catégorie senior, l€™avant-dernià¨re avant la catégorie veteran. Lorsque la saison commence il y a des compétitions pratiquement tous les week-ends. L€™athlétisme fait partie de mon équilibre donc j€™ai apprisà  concilier le sport, les études et le travail depuis trà¨s jeune.

Tu es un vrai globe trotter, comment es-tu devenu assistant de languesà  Londres ?

Oui, j€™ai beaucoup voyagé pour les loisirs ou les compétitions d€™athlétisme : Sainte-Lucie, Dominique, Guadeloupe, Barbade, Angleterre, Pays de Galle, Belgique, Pays-Bas, Italie, Espagne, Duba௠et l€™Angleterre oùj€™ai vécu pendant 1 an. Pendant la préparation de ma licence j€™ai postulé pour un poste d€™assistant de franàçais via l€™UAG* en relation avec le CIEP*. Aprà¨s le processus de recrutement (formulaires de candidatures et entretiens avec des professeursà  la faculté) et l€™envoi de mon dossier de candidature, j€™ai été sélectionné et j€™ai travaillé 1 an en Angleterre dans un collà¨ge lycée.

Comment se passe le recrutement ?

Il faut savoir se vendre et avoir de bons résultats scolaires mais aussi montrer ses aptitudes car on se retrouve en compétition avec les étudiants de la France entià¨re. C€™est pouràçà  que j€™ai décidé d'obtenir la mention lettre moderne qui se rapporte au franàçais. Cela m€™a justement permis de montrer que je maîtrisais la langue, la grammaire, l€™expression orale. J'ai donc mieux préparé ma candidature. Pour l€™anecdote mon départ s€™est joué sur un coup de poker ! J€™ai été retenu sur liste principale et j€™attendais l€™affectation de la région et l€™e-mail de l€™école alors que tous les autres étudiants étaient déjà  fixés. Je me suis inquiété et j€™ai téléphoné au CIEP* qui m'a informé que j'avais été affecté mais sans préciser le nom de l€™école. Ensuite j€™ai téléphoné au British Council*. Aprà¨s un entretien en Anglais, j€™ai pu obtenir le nom de l€™école que j€™ai ensuite contactée. J€™ai appris que j'étais bien retenu mais qu€™ils n€™arrivaient pasà  me joindre ! Ils avaient sà»rement mal noté mon adresse e-mail. En fait, j€™ai su officiellement que je partais le 1er septembre et je devaisêtre en poste le 1er octobre ! J€™ai fait toutes mes démarches en 3 semaines et je suis parti le 22 septembre car j€™avais vraiment envie d€™y aller. Malgré l€™avis de mon entourage qui me disait €œce n€™est pas grave, inscris-toi en master€ je voulais vraiment partir. Je me suis battu jusqu€™au bout et je n€™ai pas regretté ! Heureusement que je n€™ai pas euà  faire de démarches telles que les demandes visas puisqu€™on reste dans l€™Union Européenne. Ce que j€™avaisà  faire était plus simple :
  1. contacter l€™ADOM pour obtenir un billet d€™avion et rejoindre Paris,

  2. m€™inscrireà  la fac quand même pour bénéficier du statut d€™étudiant tout en étantà  Londres,

  3. mettre mes papiersà  jour,

  4. imprimer mon casier judiciaire,

  5. effectuer des visites médicales.

Comment s€™est déroulée ton arrivéeà  Londres ?

A la base je voulais partir aux Etats-Unis. Qu€™on le veuille ou non quand on vit en Martinique on subit l€™américanisation et j€™avais trà¨s envie d€™aller aux Etats-Unis. D€™ailleurs, pendant mes études mon anglais était plutôt américain ! Je n€™ai pas pu y aller car pouràçà  il faut avoir validé sa licence lors du dépôt de dossier. Tandis qu€™en Angleterre on peutêtre acceptéà  partir d€™un niveau BAC+2.Malgréàçà , je n€™avais pas envie de rester en Martinique je voulais vivre une expérience nouvelle donc j€™ai tenté la Grande-Bretagne. D€™ailleurs on nous fait croire que c€™est un pays désuet, vieillot et €œhas been€. Je suis parti avec une amie retenue en même temps que moi mais avec beaucoup d€™appréhension car je ne connaissais personne. A mon arrivée j€™ai été agréablement surpris ! Je m€™attendais un endroit vieillot mais c€™était super dynamique et super jeune ! J€™avais déjà  hte dans l€™Eurostar. Le voyage dure 2h30, au bout du tunnel on ne sait pas ce qui nous attend...une fois le tunnel franchi on se dit waouwàçà  y est on y est !

Côté pratique, commentàçà  s€™est passé pour ton installation ?

J€™ai eu énormément de chance, je n€™ai pas euà  chercher de logement nià  galérer et j€™étais bien entouré. Mon école c€™est trà¨s bien occupé de moi, quand je suis arrivé ils m€™avaient déjà  trouvé un propriétaire (car il n€™y a pas de logement dans l€™école). Je vivais en communauté avec des Anglais. La propriétaire travaillait au sein de la cellule de psychologie des enfants de mon école. Elle me louait le 1er étage de sa maison. J€™étais affecté sur 2 établissements, je faisais la moitié de mon travailà  Sydnam Girl School et l€™autreà  Forest Hill Boy School mais les 2 écoles sont situées dans le même quartier.

Et côté loisirs ?

J€™étais situé dans la périphérie londonienne proche - Inner London - et je vivaisà  2 stations de London Bridge, en prenant le Southern Service (le réseau de trains, pas celui du métro) donc j€™étaisà  côté du coeur de Londres. Je ne travaillais que 12h par semaine. Le mercredi était libre et l€™école là -bas commenceà  9h et se termineà  15h maximum, donc j€™avais largement le temps de visiter la ville et même partir en week-end !

Quel est le quotidien d€™un assistant de langues ?

Je travaillais seul avec des groupes de 5 élà¨ves qui venaient me voirà  tour de rôle toutes les 10 minutes pour faire les activités. Parfois j€™étais dans la salle de classe avec des enseignants. Je préparais des activités en amont en fonction de leur programme. J€™avais des élà¨ves de year 7 (6à¨me)à  year 13 (terminale). En Angleterre, le systà¨me est organisé en collà¨ges-lycées, on reconnaît les élà¨ves car les collégiens portent un uniforme alors que les lycéens n€™en ont pas.Les activités dépendaient aussi des niveaux. J€™apprenais aux élà¨ves des classes de 6à¨meà  se présenter ainsi que leur famille et je faisais par exemple des arbres généalogiques. Avec les élà¨ves de terminale je faisais plutôt des ateliers de conversation : savoir convaincre, argumenter, utiliser les connecteurs logiques ou apprendreà  débattreà  partir d€™une étude filmique."

En tant qu'assistant de franàçais qu€™est-ce-qui te plaisait ? A l'inverse, qu'est-ce-qui représentait plutôt défi pour toi ?

J€™ai fait un stage trà¨s court auparavant mais le fait d€™arriver devant des élà¨ves qui ne parlent pas ma langue maternelle, c€™est quand même différent. Ensuite, non seulement on est Franàçais mais on vient des Antilles. Face aux élà¨ves les premiers jours on est un peu comme une bête de foire parce qu€™on arrive il faut se présenter, briser la glace. Ils sont trà¨s curieux sur les origines : quand on dit qu€™on est Franàçais des Antillesàçà  les pousseà  poser des questions.Quand on sort du cadre des études et qu€™on est jetté dans la fosse aux lionsàçà  reste un peu stressant ! La partie la plus difficile c€™était de faire de faàçonà  ce que les élà¨ves m€™acceptent et qu€™on puisse collaborerà  la fois de faàçon studieuse et fun car j€™élaborais quand même des activités sous forme de jeuxà  l€™oral. Je m€™occupais de tout ce qui était liéà  l€™expression orale et je servais de modà¨le puisque je suis €œnative francophone.

Aprà¨s ton expérienceà  Londres tu t€™es inscrità  un concours et tu es devenu professeur en France, commentàçà  s€™est passé ?

Pour le concours il faut passer par l€™IUFM*. J€™aurai pu le faire en 2009 car dans l€™ancien systà¨me c€™était possible aprà¨s la licence. J€™aurai pu ne pas choisir d€™aller en Angleterre, resterà  l€™IUFM* et suivre un parcours trà¨s scolaire et linéaire c€™est-à -dire passer le concours et tenter d€™avoir le CAPES* tout de suite.Je tiensà  dire que je ne voulais pas forcémentêtre enseignant ! Quand on est jeune on voit les enseignants comme des ringards qui persécutent les élà¨ves ! L€™enseignantà  une image trà¨s négative aux yeux des adolescents donc je n€™avais pas envie de véhiculer cette image même si j€™aime transmettre mon savoir, partager,être utileà  la société.Aprà¨s l€™Angleterre j€™ai vu queàçà  me plaisait vraiment. J€™ai même hésiter car je voulais y rester pour enseigner le franàçais d€™ailleurs. Aussi, j€™avais peur de passer le concours parce que le systà¨me franàçais est trà¨s sélectif et trà¨s difficile. D€™ailleurs je trouve que c€™est quand même traumatisant de préparer le concours de l€™enseignement.Pendant mon séjour en Angleterre, Madame Péceresse a fait passer le décret pour revaloriser l€™enseignement et le rendre accessibleà  partir du niveau Bac + 5. Je suis rentré en Martinique pour préparer le master et le concours en même temps. J€™avais énormément de travail mais mon année en Angleterre était tellement relaxante (12h hebdomadaire) et je faisais beaucoup la fête ! J€™ai pu me détendre donc je n€™ai pas eu peur de reprendre les études pendant 2 ans de manià¨re intensive aprà¨s un break d€™un an.

Et c€™est là  que tu as réussi le concours ! Comment se déroulent les affectations ?

Quand j€™ai réussi le concours j€™étais trà¨s heureux car je l€™ai eu du 1er coup ! Ensuite il fallait formuler des vÅ“ux d€™affectation. Bien sà»r j€™ai mis la Martinique caràçà  me tientà  cÅ“ur de travailler là -bas et aussi d€™autres académie du sud de la France car je ne voulais pas travailler en région parisienne. J€™étais trà¨s sà»r de moi, je pensais que j€™aurais travailler en Martinique mais quand j€™ai su que j€™étais affectéà  l€™académie de Bordeaux, je n€™en revenais pas !De plus, je pensais que l€™académie de Bordeaux se limitaità  la ville de Bordeaux mais en fait c€™est la plus grande académie de France ! Quand j€™ai su que j€™étaisà  Bergerac, j€™étais vraiment déprimé car j€™ai compris que c€™était la campagne ! Même si j€™habite en Martinique, je reste un citadin, je suis Foyalais et je ne m€™attendais vraiment pasà  atterrir là -bas ! D€™ailleurs je suis arrivé aprà¨s la rentré car je ne voulais pas y aller et je n€™avais pas forcément les moyens de m€™y rendre.J€™ai commencé ma carrià¨re dans des conditions trà¨s difficiles. Aprà¨s je me suis adapté et les élà¨ves et les collà¨gues du lycée m€™ont accueillis les bras ouverts ce qui m€™a remonté le moral.Aprà¨s, j€™aime les défis et je me suis dit que si je suis là  c€™est pour une raison : inculquer des valeursà  des jeunes, transmettre mon savoir et ma culture. Qu€™on le veuille ou non, dans ces régions ils ne connaissent pas forcément les Antilles et commeàçà  reste un grand bassin anglophone, j€™ai pu enseigner de faàçonà  faire découvrir ma région.Je travaillais avec des élà¨ves de 1à¨re et 2nde exclusivement. Cela se passe sous forme de séquences pédagogiques. J€™approfondis les références culturellesà  travers des activités d€™expressions et de compréhension orale et écrite et de prise de parole en continue. Par exemple j€™ai pu introduire Bob Marley en lanàçant le thà¨me grceà  la Jamaà¯que qui fait partie du bassin caribéen. En partant de la Jamaà¯que j€™ai réalisé toute une activité en repérant les Antilles franàçaises et les Antilles hispanophones et anglophones également. Les élà¨ves ont pu découvrir une région qu€™ils ne connaissaient vraiment pas.

Quelles ont-été tes difficultés par rapportà  d€™autres élà¨ves que tu avais eu en Angleterre ?

Le plus dur pour moi c€™était surtout l€™adaptation. Il y a des jours ou j€™arrivais en cours et je n€™étais pas forcément heureux. C€™est difficile mais il ne faut pas laisser transparaître ce qu€™on ressent vraiment dans sa pédagogie parce que c€™est un métier qu€™on fait avec sa personnalité. Quandàçà  ne va pas, le mieux c€™est d€™essayer de laisser tous ses soucis devant la porte, d€™arriver en cours et de faire comme si de rien n€™était.D€™ailleurs la France métropolitaine ne m€™a jamais vraiment intéressée. J€™ai eu la chance de pouvoir faire mes études au chaud en Martinique, j€™en ai profité jusqu€™au bout.

Aprà¨s Bergerac tu es arrivéà  Paris, est-ce-un passage obligé ?

Je suis arrivéà  Paris par dépit bien sà»r car je n€™ai pas demandéà être affectéà  l€™académie de Créteil ! Quand on est muté il faut savoir qu€™il y a un barà¨me (situation familiale, nombre d€™années de travail€¦). En début de carrià¨re, célibataire sans enfants, j€™ai donc trà¨s peu de points.Les académies de Créteil et Versailles sont les seules oùil manque des enseignants.Dans mes vÅ“ux j€™avais bien noté l€™Académie de Martinique mais on travaille avec des académies d€™extensions, c€™est-à -dire oùon vous place d€™office s€™il n€™y a pas de places dans l€™académie demandée. Celle des DOM (Martinique, Guadeloupe, Guyane, Réunion) sont les académies de Créteil et Versailles. Donc voilà  comment j€™ai échoué ici malheureusement !J€™ai eu une bonification de 1000 points pour rentrer en Martinique mais il faut au moins 1300 points pour y aller et le barà¨me peut varier d€™une annéeà  l€™autre. Quand tous les Martiniquais se retrouvent en France métropolitaine ces points ne servent plusà  rien puisque nous les avons tous et que nous sommes en concurrence.

Qu€™est-ce-qui a changé dans ta vie et ton travail en arrivantà  Paris ?

C€™est la misà¨re pour les demandes de logements, c€™est compliqué et trà¨s cher ! Le salaire d€™un enseignant par rapport au coà»t de la vie en région parisienne ne suit pas.Je trouve aussi qu€™on est trà¨s mal accueillis dans l€™académie. Ils savent trà¨s bien que de nombreux jeunes débarquent de trà¨s loin et rien n€™est fait pour qu€™on ait des logements de fonctions. Pour commencerà  vivre pleinement sa vie de manià¨re stable c€™est trà¨s mal organisé. Lorsqu€™on passe le concours on nous parle de sécurité de l€™emploi, donc de stabilité et je suis encore plus instable que quand j€™étais étudiant !Ensuite, de manià¨re générale, je trouve que mes élà¨ves actuels font moins attention que ceux de l€™année dernià¨re, ils sont plus grossiers. Donc j€™ai dà» m€™imposer tout de suite etêtre trà¨s sévà¨re ce qui ne reflà¨te pas ma vraie personnalité. On s€™adapte petità  petit mais c€™est clair que ce n€™est pas la vie dont j€™avais rêvée. J€™espà¨re rentrer au plus vite en Martinique mais je pense que je serai ici peut-être pour 4à  5 ans.

Si c€™étaità  refaire qu€™aurais-tu changé dans ton parcours ? J€™aurais voulu étudier un semestre ou une annéeà  Trinidad, la Jamaà¯que ou la Barbade. Pendant ma licence j€™aurai pu participer au programme Erasmus ou un programme équivalent tout en validant mes crédits dans le systà¨me franàçais. Je me dit aussi que si je n€™étais pas parti en Angleterre peut-être que j€™aurai passé le concours, que je l€™aurai eu du 1er coup et que j€™aurai eu la chance d€™enseigner en Martinique€.

Que conseillerais-tu aux étudiants qui suivent un parcours en langues étrangà¨res aujourd€™hui ?

Tout d€™abord, je leur conseillerais de partir. C€™est ce qui a fait que je reste sur mes choix : partir pour mieux revenir c€™est vraiment mon but. Le fait d€™avoir vu ce qui se passeà  l€™étranger me permet de dire que chez moi c€™est trà¨s beau, que je n€™ai rienà  envierà  qui que ce soit quand je suis en Martinique ! C€™est un peu pouràçà  que j€™ai envie d€™y revenir, de partager mon expérience avec des jeunes Martiniquais et des les pousserà  aller plus loin.Mais avantàçà  je pense qu€™il faut quand même partir. Surtout quand on fait des études de langues. Pour mieux comprendre la langue il faut la vivre. Pour la vivre il faut vraiment allerà  l€™étranger et ne pas avoir peur. Cela permet aussi d€™avoir une certaine maturité. A mon retourà  l€™IUFM aprà¨s mon année en Angleterre, je me sentais plus confiant. Quand il y avait des exercices de compréhension et restitution via des bandes sonores, je comprenais trà¨s bien. J€™ai vraiment progressé en partantà  l€™étranger c€™est commeàçà  que j€™ai vraiment apprisà  parler couramment l€™Anglais.Ensuite, j€™aimerais dire, comme on dit en créole : €œsa ki ta€™w la riviêpa ka chay這y€. De manià¨re générale, quand on a 20 ans et qu€™on est en couple cela n€™arrange pas forcément les choses d€™un point de vue professionnel et scolaire. Mais si cette personne vous aime vraiment elle saura vous attendre. Si elle vousêtes tous les 2 dans le même domaine, pourquoi pas partir ensemble ?Ce n€™est pas non plus une filià¨re fermée. En dehors de l€™enseignement, vous pouvez aussi faire une licence en communication et travaillerà  la radio par exemple. C€™est ce que certains de mes amis, qui ont été assistants de langues comme moi-même ont fait. Pour finir, je remercie beaucoup Mickaà«l ! Nos régions ont besoin de personnes comme lui, déterminéesà  partager leurs compétences au niveau local malgré les contraintes. Comme il l€™a dit €œil faut partir pour mieux revenir€. * UAG : Université des Antilles et de la Guyane. * CIEP : Centre International d€™Etudes Pédagogiques. * British Council : Organisme international chargé des opportunités professionnelles et des relations culturelles au Royaume-Uni. *IUFM : Institut Universitaire de Formation des Maîtres. *CAPEST : Certificat d'Aptitude au Professorat de l'Enseignement du Second degré Rédaction : Doris Nol pour Caribexpat.com

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