Avec la Coupe du monde de football 2014 et les Jeux Olympiques 2016, je ne vous apprends rien en vous disant que le Brésil est plus que jamais sur le devant de la scà¨ne. Julien, un Guadeloupéen de 25 ans, a décidé de s€™installer là -bas. Quoi de plus naturel pour un spécialiste du marketing sportif ! Pour vous faire languir davantage,
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Dans ce 1er épisode, il vous parle de son parcours. Retrouvez quelques conseils dans les volets suivants et pour ne rien manquer, abonnez-vous aux actualités (dans l€™encadréà droite du blog).
Quel a été ton parcours depuis ton départ de Guadeloupe ?
Je voulais travailler dans le domaine du sport. J€™ai entendu parlé d€™une école spécialisée en tourisme sportif. La formation paraissait intéressante donc je m€™y suis inscrit et je suis parti aprà¨s le baccalauréat. Finalement, il s€™est avéré que ce n€™était pas terrible ! A l€™époque je ne savais pas vraiment ce que je voulais faire et je n€™avais même pas remarqué que les écoles de commerce proposaient déjà ce type de formation. J€™ai donc commencéà préparer des concours. Ensuite j€™ai intégré l€™ESG Paris - Ecole Supérieure de Gestion - qui proposait une spécialisation "management du sport" en 4à¨me année. Cela m€™a aussi permis de partir 1 anà Boston de 2008à 2009 et de décrocher quelques stagesà Paris.
Au départ le Brésil ne t€™attirait pas. Qu€™est-ce-qui t€™a fait changé d€™avis ?
Il est vrai que beaucoup d€™Antillais sont un peu €œBrésilien€, pas moi. Ce pays ne m€™intéressait pas du tout au début. Ensuite j€™ai vu le film La Cité de dieu et j€™ai adoré la langue portugaise ! C€™est en regardant un reportage sur le Brésil que je me suis rendu compte que ce pays allait accueillir la coupe du monde de football et les Jeux Olympiques et qu€™il y avait des opportunitésà saisir. A partir de là , j€™ai acheté le livre assimil pour apprendre le portugais. J€™ai obtenu mon diplôme en juin 2011 puis j€™ai galéré pour trouver du travail ! Un jour je suis tombé sur le blog mylittlebrazil* etàçà a été mon déclic.
Quelle a été ta stratégie avant de partir ?
Comme je cherchais du boulot et que j€™avais fini le livre assimil, je me suis misà fond sur mon projet. J€™ai aussi pris des cours dans une association brésilienneà Paris. Je me suis dit que si je continueà galérer ici je partirai. Je n€™ai pas de contraintes et pas d€™enfants donc c€™est le moment !Ensuite j€™ai décroché un poste chez Aristea, une entreprise franàçaise spécialisée dans l€™hospitalité sportive qui a également une filiale au Brésil. Cela m€™a permis de travailler sur les Jeux Olympiques de Londres 2012. Cependant, l€™offre qui m€™a été faiteà la fin de mon contrat ne me correspondait pas et j€™étais décidéà partir. J€™ai obtenu un autre contrat dans une entreprise également baséeà la fois en France et au Brésil. Elle proposait des services aux chaînes de télévision qui viendront couvrir les événements sportifs mondiaux. A vrai dire, l€™entreprise a fermé aujourd€™hui,àçà m€™a surtout permis d€™économiser pour partir. J€™aurai pu trouver un autre posteà Paris mais sincà¨rement j€™en avais marre.Ma copine a trouvé un V.I.E* en finance aprà¨s avoir postuléà 2 offres sur le site civiweb*. En dehors de certains domaines c€™est trà¨s compliqué de trouver un V.I.E surtout au Brésil. Sur ce site, il faut savoir que beaucoup d€™offres publiées sont déjà pourvues. * Blog mylittlebrasil.com.br * VI (Volontariat International) et www.civiweb.fr : site d€™informations et d€™offres d€™emplois sur le Volontariat International qui se fait sous 3 formes : VIE (entreprise), VIA (administration), VIS (science). Attentionà ne pas confondre VI et bénévolat, les volontariats internationaux sont rémunérés. Rédaction : Doris Nol pour Caribexpat.com
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